Beaucoup de personnes pensent que le monstre du roman de
Mary Shelley se nomme Frankenstein. L’une des tragédies de l’œuvre est qu’on ne lui donne même pas la dignité d’un nom. Ici, l’histoire est racontée à travers le prisme de la créature : elle y narre sa naissance, son abandon, sa découverte du monde et cette humanité à laquelle elle se confronte, cherche sa place. Elle questionne son existence et son rapport à l’autre. La créature naît pure et sera confrontée à la dureté et la complexité de l’espèce humaine, tout particulièrement à sa violence. Le besoin de ces réponses, comme moteur de la pièce, pousse la créature à lutter contre le rejet par tous les moyens, allant jusqu’au meurtre, la faisant devenir le monstre que tout le monde voit en elle.
Scénographie et Régie Plateau
Gauthier MANOT
Régie Plateau
Capucine KASTEL